À propos

LE DOJO YOSEIKAN BUDO ST-AUGUSTIN

Historique du dojo

C’est en 1982 que M. Pierre Bédard, fondateur du club de Karaté de St-Augustin accueillait ses premiers élèves à St-Augustin-de-Desmaures. Pierre a d’abord installé son dojo à la salle Jobin située à l’hôtel de Ville de St-Augustin, lieu même où le Club est maintenant installé.  C’est un retour aux sources ! 

Il faut dire que Pierre Bédard a une longue feuille de route dans la pratique des arts martiaux, ayant débuté sa pratique à la fin des années 60 dans le style du Yoseikan karaté-do, notamment avec son sensei à l’époque, M. Roger Noël du dojo de Ville de Vanier. Il a participé à plusieurs compétitions, dont certaines de niveau international, et il a remporté une quantité impressionnante de trophées et de médailles en raison de son immense talent. Il a gravi les échelons et démontré ses talents jusqu’à obtenir un 6e Dan Yoseikan Karaté-do.  Il a aussi formé plusieurs athlètes qui se sont vus décernés une ceinture noire en kempo ou en budo.

La première élève à se voir décerner une ceinture noire est Mme Nathalie Mercier. Plusieurs autres élèves ont suivi dans cette veine par la suite, et sont devenus des instructeurs qui ont su partager la passion de Pierre au fil du temps.  Mentionnons :

D’abord les anciens :

  • Nathalie Mercier, Patrick Beaumont,  Jacques Julien, Jean-Yves Gingras, Christian Roy, Daniel Hamel, Gilles Légaré,  Daniel Beaupré, Annick Vincent, Sarah Numainville et Charles McCarthy.

Ceux encore actifs :

  • Martin Gagné, Daniel Rivard, Richard Marcoux, Denis Lessard, Guy Plamondon, Marie-Josée Boutet, Réjean Fillion, Alain Pouliot, Gabriel Rivard et Maxime Rivard

Depuis 1987, le club de karaté de St-Augustin est un organisme sans but lucratif (OSBL), reconnu officiellement par la Ville de St-Augustin-de-Desmaures, en vertu de sa politique de reconnaissance et d’accompagnement des OSBL.

En 1989, le dojo fut relocalisé au gymnase de l’école La Salle, à St-Augustin.  Le dojo accueille alors de plus en plus d’adeptes.

Vers la fin des années 90, le club de karaté St-Augustin effectue un virage qui a alors tracé le futur de l’enseignement des arts martiaux dans ce dojo.  En effet, Sensei Pierre Bédard, propose à ses élèves un changement important, dans la pratique enseignée jusque-là.  Il offre alors la possibilité de se joindre à la fédération mondiale Yoseikan Budo et d’enseigner dorénavant la pratique du Yoseikan Budo sous l’égide du Centre National Yoseikan Budo Canada, situé à Trois-Rivières.   Les élèves acceptent alors avec enthousiasme cette proposition, compte tenu que cet art martial offrait un répertoire technique et pédagogique plus large et complet que le karaté traditionnel.

Ayant de plus en plus d’élèves à l’école La Salle, et pour desservir l’ensemble du territoire de la Ville de St-Augustin, le club de karaté St-Augustin ajoute des plages horaires au gymnase de l’école des Bocages en y offrant des cours le samedi matin.  Le club entreprend alors un virage plus familial. Les cours sont donc offerts en semaine à l’école La Salle et la fin de semaine à l’école des Bocages situé au sud du Lac St-Augustin.

C’est à l’aube des années 2010 que dojo Yoseikan Budo St-Augustin prend possession d’un nouveau local au Centre Jean-Marie Roy, dans un local qui lui est dédié en permanence. C’est aussi l’époque où Martin Gagné prend graduellement la relève de Pierre Bédard qui se retire en 2012.  Cela coïncide aussi quelques mois plus tard avec la retraite d’un autre pilier, Patrick Beaumont. 

Martin rêvait depuis longtemps de diriger un dojo facilitant la pratique du Yoseikan Budo.  Sous sa responsabilité à titre de sensei, et avec l’aide de sa conjointe Estée, le dojo élargit son offre de service et introduit en 2013 le Mini Budo, qui s’inscrit dans la continuité du virage familial du club.

Suite à la fermeture du Centre Jen-Marie-Roy, en juin 2018, le club de karaté de St-augustin est alors relocalisé par la Ville de St-Augustin-de-Desmaures, à la Salle Jobin de l’hôtel de Ville sur la route de Fossambault.

Martin quitte le dojo en juin 2019, pour entreprendre une étape importante de sa vie en s’installant dans la belle région de la Gaspésie.  Il y fonde d’ailleurs l’école Yoseikan Budo Gaspésie pour y enseigner sa passion.

Daniel Rivard assume maintenant la responsabilité du dojo, à titre de sensei du Club où il peut encore compter sur une équipe d’instructeurs dédiés et passionnés. Le dojo compte une clientèle fidèle et repose sur des bases solides.

Un conseil d’administration regroupe des gens dynamiques et fiers de leur club.  Plusieurs activités sont organisées annuellement, dont une compétition amicale, des stages de perfectionnement et une fête de fin d’année qui marque la fin de la saison.

Le dojo Yoseikan Budo St-Augustin peut donc être fier du chemin parcouru depuis toutes ces années, et de l’orientation prise à l’aube des années 2000, soit de faire partie de la grande famille du Yoseikan Budo qui a été développée par son fondateur Maître Hiroo Mochizuki.

Enseignement au dojo

Le Yoseikan Budo enseigné au Dojo de St-Augustin est multidisciplinaire. Les techniques de frappe sont travaillées comme à la boxe, les techniques de coups de pied comme au karaté, les techniques de projection au sol comme en judo et les techniques de clé comme en aïkido.

Des techniques avec des armes recouvertes de mousse, ainsi que des armes de bois sont également utilisées, rappelant les armes ancestrales du kobudo.

L’enseignement a pour objectif d’optimiser l’apprentissage technique, sportif et éthique en se basant sur les besoins et les capacités de chacun. La pédagogie est donc adaptée à l’âge, à la progression et aux aptitudes physiques des pratiquants. Elle s’organise selon un cheminement logique, dans le respect des contraintes biomécaniques et physiologiques inhérentes à toute pratique sportive.

La compétition n’est pas considérée comme une fin en soi, mais comme une étape d’évaluation et de la progression du développement du participant. Maître Hiroo Mochizuki considère le volet sportif important dans le développement d’un pratiquant, c’est pourquoi il encourage les individus à pratiquer autant le coté martial que le côté sportif.

Quoiqu’un important réseau international de compétition soit en place pour les athlètes de haut niveau, les élèves de tous niveaux ont la chance de pratiquer des formes souples de combat de type "entraide" (landoli) à l’intérieur du cadre des cours.

La pratique selon les âges

  • Pour les jeunes enfants (4 à 6 ans) : développement psychomoteur par le jeu, les habiletés de coordination, sensibilisation au Yoseïkan Budo, sous forme de jeux éducatifs.
  • Pour les enfants (7 à 11 ans) : développement psychomoteur par l’apprentissage ludique, synchronisation œil-main, œil-pied et sportif du Yoseïkan Budo.
  • Pour les adolescents (12 à 15 ans) : construction physique et sociale par l’apprentissage sportif du Yoseïkan Budo et de ses valeurs morales.
  • Pour les adultes (16 à 40 ans) : optimisation et entretien du potentiel physique par l’apprentissage du Yoseïkan Budo. Amélioration de "soi" par respect et intégration de son code moral.
  • Pour les seniors (plus de 40 ans) : entretien du potentiel physique par l’apprentissage de formes douces de pratique visant à améliorer la perception de soi et à prolonger l’autonomie de la personne.

 

Notre Équipe

 

Sensei (instructeur en chef, responsable dojo)

Daniel Rivard - 3e dan Yoseikan Budo, 1er dan Iaïdo.

Sensei Daniel Rivard

Sempaï (instructeurs)

 

Guy Plamondon - 1er dan Yoseikan Budo

Guy Plamondon

Alain Pouliot - 1er dan Yoseiakn Budo

 Alain Pouliot

Denis Lessard - 1er dan Yoseikan Budo

 Denis Lessard

Richard Marcoux - 1er dan Yoseikan Budo

Richard Marcoux

Maxime Rivard - 1er dan Yoseikan Budo

Maxime Rivard

Gabriel Rivard - 1er dan Yoseikan Budo

Gabriel Rivard

Réjean Fillion - 1er dan Yoseikan Budo

(photo à venir)

 

Marie-Josée Boutet - 1er dan Yoseiakn Budo

(photo à venir)

 

Le Yoseikan

Le Yoseikan

Le Yoseikan tire ses racines d’un mélange d’arts martiaux inspiré par les fondateurs de deux des principaux arts martiaux modernes : Maître Jigoro Kano (Judo) et Maître Moreï Ueshiba (Aïkido).

Maître Minoru Mochizuki, élève direct des maîtres Kano et Ueshiba, explora l’intégration des diverses techniques de ces deux styles pour établir les bases de notre style. Maître Mochizuki érigea son premier dojo en novembre de 1931 à Shizuoka au Japon. Ce dojo a été construit avec la participation de ses frères et ses amis. Suite à la construction du dojo, un ami de la famille Mochizuki, un professeur de philosophie, proposa d’appeler le dojo YOSEIKAN. Maître Minoru Mochizuki adopta le nom immédiatement puisqu’il signifie : « L’endroit où l’on développe la vérité ».

Maître Minoru Mochizuki

Maître Minoru Mochizuki

Cela reflétait l’idéologie de ses professeurs et renforçait l’attitude positive de « Bien-être et prospérité mutuel » qu’il a toujours promue. Après la Deuxième Guerre Mondiale, le dojo original dû être reconstruit, victime d’un incendie.

Le Yoseikan Budo

Le fils du Maître Minuro Mochizuki, Hiroo, étudia plusieurs styles d’arts martiaux pour en comprendre les fondements et intégrer les aspects importants et complémentaires qui allaient devenir les principes directeurs du Yoseikan Budo. De par ses études des mouvements, des différents styles, il en déduit que l’efficacité des techniques est beaucoup plus grande lorsque le principe de l’onde ou mouvement ondulatoire est mis à contribution. Ainsi le développement du style est basé sur le transfert de la force, de la puissance passant par l’ondulation du mouvement, tout en mettant à contribution le travail synchronisé du corps. La puissance du corps tout entier est sollicité puis transmise à un membre ou une extrémité, par un mouvement d’onde. Ceci permet d’optimiser la puissance et l’efficacité de tout mouvement.

Maître Hiroo Mochizuki

Hiroo Muchizuki

Au fil de sa carrière, il perfectionne la maîtrise et la compréhension des subtilités de chaque style. Il détient les grades suivants : 10e dan de Karaté, 8e dan d’aïkido, 8e dan, de jujutsu, 7e dan de Iaido, 3e dan de Judo. Scientifique de formation, il analyse et décortique les mouvements selon la bio-mécanique humaine et optimise les techniques, il étudie l’ondulation et la transmission de puissance de frappe. Sa quête d’efficacité et d’optimisation l’amène à intégrer plusieurs concepts dans ce qui devient le Yoseikan Budo en 1967 basé sur la transmission de puissance par le mouvement ondulatoire, l’onde de choc.

Le Yoseikan Budo est aujourd’hui pratiqué dans 44 pays. Au Québec, il est enseigné dans une vingtaine d’écoles et le Centre National Canadien, situé à Trois-Rivières, constitue la maison mère de la Fédération canadienne.

Le logo du Yoseikan Budo

logo yoseikan budo

La partie externe du logo est composé d’un cercle.

Le cercle symbolise la perfection et la recherche éternelle de l’homme qui ne peut l’atteindre. La ligne qui interrompt le cercle (bout de la montagne) rappelle la modestie et que la perfection n’est pas humaine.

Les trois parties internes du cercle :

Orange foncé : la couleur orange représente le soleil, l’air qui signifie l’oxygène, la lumière, la gaieté.

Bleu : la couleur bleue représente l’eau qui elle signifie la souplesse, l’adaptation, le calme, l’espoir.

La montagne blanche : représente la terre, la pureté, l’honnêteté, la clarté (dans les décisions et les engagements), la solidarité.

Sans lumière, sans terre, sans eau, il n’y a pas de vie possible: les éléments nous donnent la vie, et pour vivre, il faut donc respecter la nature. Parallèlement, la notion d’équilibre et de respect mutuel est la base de la vie en société.

Les cimes de la montagne : Les trois sommets symbolisent le fait qu’il faut s’entendre avec les autres, car chacun possède une richesse et des qualités différentes. En s’unissant, on peut aller plus loin, cela symbolise l’esprit de solidarité. L’on peut difficilement atteindre les sommets sans l’aide d’autres personnes (parents, amis, sensei, sempaï, entraîneur, pratiquant).

La signification de Yoseikan Budo

 

La ceinture bleue et blanche

La ceinture bleue et blanche choisie par Maître Mochizuki symbolise le mouvement ondulatoire, le transfert de l’énergie par la vague, l’envoi de la puissance par l’onde de choc. Fait à noter, lorsqu’on observe la ceinture de loin, les parties bleues semblent plus étroites que les parties blanches, ce qui donne une illusion d’optique simulant le mouvement de l’onde.

 

La ceinture est la même pour tous les pratiquants, peu importe le grade technique. Ce choix incite à respecter l’individu avant son grade, à rester humble et ouvert à apprendre de l’autre.

Références : Centre National Yoseikan Budo Canada, Fédération Internationale Yoseikan Budo

 

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